Quelque part au bout du monde, un chapelet d’îles. Perles au cœur de l’Océan Pacifique, je rencontrais ces douces que l’on prénomme « Îles sous le vent ».
Celui des alizés. L’air est sucré, le soleil redouté. De ces colliers de fleurs multicolores aux coquillages nacrés en leur cœur, de ce sable noir au pied de montagnes aussi vertes qu’impénétrables, je suis aux Marquises.
Îles vierges, je les sais habitées quand le parfum de la coco se mêle à celui de la fleur de Tiaré. L’huile adoucit et nourrit autant le corps que l’esprit. Cette bougie en sera le bouquet pour fondre en douceur.
Une construction olfactive qui a la simplicité de son évidence. « Et par manque de brise, le temps s’immobilise, aux Marquises » disait le poète.