En parcourant les pages d’un Pagnol, je me souviens des routes de Provence, au printemps, quand la garrigue s’épanouit, s’étoffe et s’ébouriffe du vent qui vient s’amuser au cœur de ses denses buissons.
Cette fragrance boisée. Moins classique et attendue. La signature de cette Provence réservée à ceux qui la parcourent en toutes saisons. Qui savent que le sable protège les racines de ses grands arbres avant de glisser vers les plages. Ce sont ces arbres, qui en retour, offriront généreusement leur ombre et leurs parfums. Cèdre Provence est une bougie qui régale et embaume de ses « épices végétales ».
Qui, si l’on devait en dessiner le parfum, convoquerait l’ocre, le vert profond, le rose pour la lumière et le brun. Cette palette, c’est celle de l’arrière-pays. Le cèdre et les épices en note de fond sont chahutés par le clou de girofle, la noix de muscade et la rose.
Vestiges parfumés de lointains comptoirs, dont les coffres de Croisés auraient débordé. Enfin, un jardin des simples à base de thym légèrement sophistiqué de notes d’Eucalyptus. Cèdre Provence, on dirait le Sud.